Quitter les logiciels libres pour revenir aux logiciels propriétaires
Partie 1

Dans cette première partie, nous abordons les motifs de revenir vers les logiciels propriétaires et leurs grands avantages

Pourquoi faut-il revenir vers les logiciels propriétaires aujourd’hui ?

Aujourd’hui, le retour au logiciel propriétaire lorsque votre S.I. est constitué de logiciels libres semble être une incongruité voire une imbécillité dans le monde bien pensant des DSI. Le libre a le vent en poupe. Il est à la mode...

C’est donc le bon moment pour en prendre le contrepied et ainsi devenir « LE VISIONNAIRE » du service informatique...

Pour votre entreprise, les gains sont faciles à mettre en avant : les informaticiens spécialisés en logiciels libres passent beaucoup de temps à effectuer des tâches périphériques dispendieuses : traduire, forker, commenter son code source, internationaliser sa production, corriger ses bugs, sécuriser son logiciel... Beaucoup trop de temps.

Que vous importe qu’il sécurise son code puisque tous vos employés sont dignes de confiance ? Pourquoi internationaliser en suomi et en danois alors que vos salariés ne parlent que le français ? Et ne parlons même pas des forks puisque finalement ils sont destinés à être refermés par l’intégration... La conclusion : Virez ces geeks !

N’hésitez pas à balayez les arguments à propos du prix des licences : Les licences propriétaires sont peut-être un peu plus chères mais en cas de problème, il suffit de décrocher son téléphone et c’est l’éditeur du logiciel acheté qui va chercher la solution à votre place. Au bout de 10 ou 12 erreurs bloquantes transmises à l’éditeur, on amortit largement le prix des licences !

Comment faire passer l’idée que le libre c’est "has been" ?

Quelques vérités bien senties devront être placées à l’occasion de réunions :

Vérité 1 :
Les geeks ont un gros défaut : ils vous font changer de version tous les 6 mois sous prétexte que la nouvelle version est plus performante et toujours gratuite. Finalement, changer de version tous les 6 mois pour un gain de performance ou changer de version parce que l’éditeur du logiciel propriétaire ne propose pas de correctifs pour les anciennes versions, c’est pareil : faut réinstaller...

Vérité 2 :
Ils vous font changer de logiciel parce qu’il y a toujours plein de choix libres pour répondre à un besoin ce n’est pas très différent de l’obligation de réinstaller le même système propriétaire tout le temps parce qu’il plante et au moins, là, on sait qu’on retrouve une situation connue !

Vérité 3 :
Dans le logiciel propriétaire, il n’existe qu’une seule offre logicielle par besoin. C’est rationnel et on n’a pas besoin de faire des évaluations coûteuses, des réunions décisionnelles. Un calcul à faire ? Excel ! Un PDF ? Acrobat Reader ! La messagerie ? Outlook.

Vérité 4 :
Puisque les utilisateurs savent que les licences propriétaires coûtent chères, ils n’oseront plus exprimer autant de besoins. A bas les demandes de confort ou d’amélioration accessoire !

Vérité 5 :
Dans les logiciels propriétaires, personne ne peut étudier le code source donc même s’il y a des failles de sécurité, c’est beaucoup plus difficile de les découvrir. A l’inverse, il y a des milliers de programmeurs qui fouillent les logiciels libres pour y découvrir les failles de sécurité.

Vérité 6 :
Avec des licences propriétaires, on n’a pas le droit de copier les logiciels donc moins de risque que les salariés installent des logiciels à eux sur les PC du boulot. Et moins de risque qu’ils fassent des copies des nôtres pour les installer chez eux.

Vérité 7 :
Les logiciels libres ne savent pas crypter vos données puisqu’il suffit d’étudier le code pour déchiffrer. Tandis qu’un mot de passe dans Word ou Excel, c’est infranchissable ou bien il faut payer des logiciels spécialisés (Alors qu’il n’en existe pas pour les mots de passe openoffice puisqu’il suffit de regarder le code).

Et vous qu’y gagnez-vous ?

TRAN-QUI-LI-TE !
Les geeks virés ne sont plus là pour vous proposer des projets abracadabrants ("innovants" qu’ils disent).

Les utilisateurs qui veulent des évolutions logicielles ont droit à une seule réponse : « Pas possible, ce logiciel ne l’a pas prévu. »

Ceux qui sont confrontés à des difficultés d’utilisation ? « On peut rien faire : on attend que l’éditeur propose un correctif. »

Une panne bloquante ? Pas besoin de réfléchir, un coup de téléphone au SAV et on attend...

Un ralentissement ? C’est la faute à l’antivirus qui exige de plus en plus et non pas à cause d’une mauvaise évaluation volumétrique de vos logiciels !

Puisque tout peut être de la faute de l’éditeur et de ses bugs, on ne remettra plus en cause vos choix initiaux : n’assumez plus les risques de vos décisions !

A suivre, partie 2 : Pratiquement comment faire ?